En cas de chute à l'eau
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Lorsque la glace est fine ou lorsqu'il faut traverser des bras d'eau libre, la chute à l'eau est l'un
des accidents les plus redoutés des randonneurs arctiques. D'abord parce que l'on peut mourir
en quelques minutes dans une eau à moins de zéro degré (température pouvant etre atteinte
en raison du sel dissous). Si l'on parvient sortir de l'eau, ce qui est heureusement le cas le plus
fréquent, les vêtements vont geler presque instantanément, formant une gangue de glace
difficile à enlever et accélérant ainsi le refroidissement du corps. Enfin la chute à l'eau peut
aussi signifier la perte de la pulka, ou au mieux la mise hors service d'équipements précieux.
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La première précaution est donc de bien fermer la pulka et d'emballer au mieux les
équipements les plus précieux, en généralisant l'usage des sachets, sacs ou boites
en plastique. Une grande boite en plastique peut ainsi abriter les équipements les
plus importants (balise de détresse, vêtements secs…).
La seconde précaution est de bien fermer les vêtements, ce qui ralentira l'entrée de l'eau
(lacets de chaussures, cordelettes de serrage etc.).
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La troisième précaution est d'être toujours en vue de ses co-équipiers dans les zones de
glace fine, chacun ayant avec lui quelques dizaines de mètres de cordelette et une broche
à glace. En cas de chute à l'eau, il faut s'efforcer, indiquent les documents canadiens, de
battre des jambes pour se maintenir en surface. Il faut s'extraire en s'efforçant de se hisser
à plat ventre sur une plaque de glace. Dans certains pays du Grand Nord, on peut acheter
des piques à porter sur soi et qui peuvent aider à s'accrocher à un bloc de glace pour sortir
de l'eau.
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Si l'on doit venir en aide à une personne tombée à l'eau, il faut se faire assurer autant que
possible avec une corde (tenue par quelqu'un ou fixée en un point solide par une broche
à glace). Rampez sur les plaques. Ne cherchez pas à marcher. Lancez une cordelette
à la victime.
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Dès que l'on est sorti de l'eau, la première urgence est de s'éloigner de la zone dangereuse,
avant de se déshabiller complètement (si l'on est deux, l'un déshabille l'autre) puis de se
mettre au sec de la meilleure façon possible en fonction des circonstances: plonger dans
le sac de couchage, remettre des vêtements secs, monter la tente,
mettre en marche le réchaud, boire chaud pour éviter l'hypothermie.
En sortant de l'eau après une chute, Arnaud Tortel a testé une méthode utilisée par …
les ours blancs. Il s'est roulé dans la neige, laquelle a absorbé une partie de l'humidité.
Arnaud a jugé la méthode efficace.
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15 centimètres d'épaisseur
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25 centimètres d'épaisseur
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40 centimètres d'épaisseur
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Les illustrations de cette
page sont tirées d'un
document de la Société
canadienne de la Croix
Rouge
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