Les formalités.






La lenteur administrative étant une constante mondiale, il est
important d'entreprendre précocement les démarches administratives ou les
demandes d'autorisation qui peuvent être nécessaires. Rien n'est plus
désagréable que de retarder ou d'annuler un projet faute d'avoir pris les
devants avec une marge suffisante, voire de se heurter aux autorités en
arrivant sur place.

Or les formalités ont augmenté depuis quelques années.

A une position des autorités mettant en avant le principe "Vous
êtes responsables de vous même", s'est souvent substituée une méfiance
prudente.

Une autorisation des autorités danoises est ainsi nécessaire pour
s'aventurer sur la calotte glaciaire du Groenland ou sur la côte Est. Pour le
Spitzberg, il est indispensable de prendre contact préalablement avec les
services du gouverneur, pour les informer de ses intentions. Il en est de même
dans les territoires du Nord Ouest canadien, où la première démarche
consiste à informer le poste local de la Police montée, lequel peut parfois
s'opposer au projet ou imposer des conditions.

Dans la demande, il faut souvent faire apparaître les dates de
l'expédition, les noms et dates de naissance des participants, leur profession,
leur expérience des raids arctiques ou alpins, la description de l'itinéraire
prévu, les coordonnées de l'assurance avec le montant de la couverture en
frais de recherche et de sauvetage, les moyens de sécurité (radio, balise
SARSAT ou Argos etc.) ainsi que la nature de la "force de dissuasion" anti-
ours: fusil, mais surtout moyens dissuasifs non violents.

Si le port d'armes est libre au Spitzberg, la réglementation se
renforce actuellement au Canada où un régime stricte d'autorisation est
désormais en vigueur. Pour les visiteurs, toute arme doit être déclarée à
l'entrée dans le pays, avec paiement d'un droit. Vous bénéficierez
généralement de la bienveillance des autorités en leur précisant que l'arme
est destinée à votre autoprotection dans les Territoires du Nord Ouest.
Quant à la réglementation française, elle impose également des contraintes
sévères pour la détention et le transport des armes que vous destinez à vos
expéditions. La location d'arme, libre au Spitzberg, exige au Canada des
formalités pouvant nécessiter de longs mois (des informations sur ces
formalités sont accessibles à partir de la page sur le choix d'une arme
).
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